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Aujourd’hui j’aimerai vous partager l’importance, pour sortir d’un burn out, de rentrer en soi, dans son cocon, pour construire des bases solides. A partir de là, seulement, vous pouvez espérer recommencer à vous lever, retrouver l’énergie, la joie, puis vous « élever et vous épanouir » !

Mais la toute première étape c’est (re)trouver qui vous êtes. Aller à votre rencontre, apprendre à aimer celle que vous êtes vraiment, à aimer vos désirs, vos besoins. Oser aller voir vos ombres, vos blessures, vos épreuves de vie, vos souffrances et les mettre en lumière, car c’est là que vous trouverez le vrai trésor qui dort en vous !

 Eh oui, « Ce n’est pas en regardant la lumière que l’on devient lumineux, mais en plongeant dans l’obscurité » Même si ce travail est souvent désagréable, donc impopulaire ! Carle Gustav Jung.

Si vous souhaitez vraiment découvrir votre force intérieure, pour le plus tomber aussi bas, c’est dans vos profondeurs que vous devrez plonger. Dans vos propres ombres, pas celle des autres, dans votre propre plan de vie et pas celui d’un autre !

Allez, dans votre cocon, à la découverte des couleurs uniques de votre papillons qui se dévoileront à vous, petit à petit, pas à pas, à chaque éclat de lumière et d’amour que vous allez apporter. C’est la toute première étape, essentielle, pour faire face sereinement aux jalousies, critiques, injonctions personnelles, que vous allez rencontrer en exposant ce magnifique papillon que vous êtes aux yeux de tous !

Beaucoup de personnes sentent au fond d’elles même cet appel à faire éclore ce magnifique papillon, mais toutes n’oseront pas ou pas encore et pourront vous jalouser, vous qui avez osé ! Mais vous ne vous laisserez plus déstabilisé et vous comprendrez que l’avis de chacun dépends de la vie de chacun !

Une fois que vous aurez accepté votre valeur personnelle, vous ne rechercherez plus la validation et l’amour à l’extérieur. Vous n’en aurez plus besoin pour vous sentir bien et reconnu ! Certes cela vous fera toujours plaisir une validation, de l’amour, un compliment venant de votre entourage, mais vous n’en dépendrez plus.

Vous ne vous obligerez plus à vous sur-adapter sans cesse et à chercher à tout prix la perfection pour être accepté ! Et quel poids en moins sur vos épaules ! (Mais en fait comment vont vos épaules ? A qui portez-vous les fardeaux qui ne vous appartiennent pas ? Et votre dos ? En avez-vous plein le dos ? Et votre système immunitaire ? Vous laissez vous envahir de partout ?)

Vous allez enfin faire entrer cette affirmation dans votre vie :  

« Je m’estime et je suis digne de respect »

Et de là faire les listes suivantes :

« Si je m’estime et que je suis digne de respect, voilà ce que je ne veux plus dans ma vie » et lister tout ce que vous faites autorisez etc dans votre vie pour le moment mais qui sont des non-respects de vous-même de votre corps de votre être. Si les autres vous traites mal pourquoi les laissez-vous faire ?

 Et aussi « Si je m’estime et que je suis digne de respect voilà ce que je désir avoir à la place dans ma vie »

Pensez à garder ces listes tout prêtes de vous et consultez-les tous les soirs dans un premier temps, afin de voir où vous en êtes dans votre cheminement. Attention il n’est pas question ici de s’auto flageller ! Cela peut prend du temps, et c’est ok, il en faut du temps pour changer des habitudes, même si ce sont des habitudes qui nous font souffrir ! Accepter d’avancer à votre propre rythme, pas à pas et félicitez-vous pour chaque pas accomplis, même s’il vous parait minime !

Voilà pourquoi j’ai créé cet accompagnement Métamorph’Ose, c’est pour vous accompagner dans ce voyage vers vous-même, à la découverte des couleurs unique de votre papillon. Vous soutenir dans les moments où la peur des ombres serait trop forte, vous donner des pistes d’endroits à éclairer que vous auriez complètement occultés.

C’est un voyage que j’ai moi-même déjà fais quand j’ai choisi de suivre 1 an de coaching en groupe d’astro magie. Les outils d’astro coaching que je vous propose dans l’accompagnement étaient utilisées en groupe et en travail personnel dans l’accompagnement que j’ai suivi. Là je vous le propose en one to one 100% adapté à chacune d’entre vous.

Cela m’a fait tellement de bien à moi et à ma famille de me/nous comprendre grâce à ces outils qu’à la suite de mon coaching j’ai fait le choix de me former pour pouvoir vous aussi vous offrir cette magnifique éclosion et renaissance ! Parce que sans bases solides il est difficile de s’élever et de s’épanouir !

J’utilise aujourd’hui l’astro coaching en complément de la kinésiologie, du transgénérationnel, de l’empreinte de naissance et du décodage biologique afin de vous offrir une offre sur mesure. 6 mois pour construire vos bases solides au sein d’un cocon de bienveillance et de douceur, où vous serez les actrices principales de votre Métamorph’Ose !

Nous venons tous dans cette incarnation, avec une feuille de route 100% unique, qui nous indique nos épreuves, nos forces, nos défis, notre mission. Il suffit de savoir la décrypter et de l’aimer. Cette feuille de route c’est votre thème natal. Avec ma formatrice Emilie, j’ai reçu un enseignement uniquement positif de cette lecture. Comprendre nos difficultés, défis, épreuves (car oui il y en a eu, il y en a et il y en aura peut-être encore) mais il est possible de voir aussi pourquoi cela nous arrive et de les accompagner de manière éclairer. Découvrir aussi quels outils, forces nous ont été données avec pour nous aider à accomplir notre mission d’incarnation.

Alors, envie de partir à la découverte de votre légende personnelle ? 

Et j’ai envie pour terminer cet article de vous partager le conte de Narcisse revisité et expliqué dans le livre de Fabrice Midal « Les princesses ont toujours raison ».

« Narcisse ou comment mettre fin au burn out »

Narcisse est le mythe le plus méconnu et le plus malmené de notre temps. Il est devenu le nom d’une faute, il est en réalité celui d’une rédemption. Nous souffrons aujourd’hui d’être trop peu narcissiques.

Que nous raconte ce mythe ?

Fils d’une nymphe, Narcisse est porté, à sa naissance, devant le devin Tirésias qui prédit : « Cet enfant vivra vieux s’il ne se connait pas. » Etrange phrase…

Durant son enfance, tout est fait pour que, effectivement, Narcisse ne se connaisse pas – symboliquement, la légende raconte qu’il lui est interdit de se mirer. Au fil des ans il acquiert une beauté sans pareil – dans la mythologie, la beauté n’est pas seulement celle du corps, mais aussi celle de l’âme, celle de l’être. On peut en déduire que Narcisse est « une belle personne », mais il ne s’en doute pas.

Beaucoup parmi nous sont dans ce cas, je les vois autour de moi : ils ne savent pas qui ils sont, ce qu’ils sont, ce qu’ils veulent, ce qu’ils aiment. Et quand ils ou elles reçoivent un compliment, pourtant sincère, ils n’y croient pas. Ils craignent tant, en se regardant, de ne voir que la laideur, c’est-à-dire leurs insuffisances et leurs défauts, qu’ils préfèrent littéralement rester à côté d’eux-mêmes. C’est l’une des figures de l’aliénation les plus rependues de nos jours.

Narcisse grandit dans cette méconnaissance de soi. Ceux qui le rencontrent tombent amoureux de lui. Il ne répond pas à leur amour parce qu’il n’y croit pas. Désespéré, Amenias se donne la mort par l’épée. La nymphe Echo se laisse dépérir jusqu’à ce qu’il ne subsiste d’elle que sa voix. En fait, il ne les croit pas, pour une raison simple : tant que l’on n’a pas vu notre propre beauté, personne ne peut nous la montrer. Alors nous restons en surface. Nous ne savons pas qui nous sommes, et ça marche provisoirement : nous nous adaptons aux autres, nous répondons à ce qu’ils attendent de nous, et peu importent nos propres désirs, nos besoins profonds.

Un jour, Narcisse se découvre. Pour mieux nous le dire, le mythe met cette découverte en image : au retour d’une journée de chasse, il se penche sur une source et voit, pour la première fois, son reflet dans l’eau. Qui donc est ce jeune homme ? Il le regarde, le trouve beau : il ignorait tout de sa propre beauté – nous ignorons tous notre propre beauté, alors que nous sommes si prompts à la voir chez les autres. Il passe des jours à admirer cette image qui lui semble complètement extérieure à lui. Il souffre d’être séparé d’elle, il ne réalise pas qu’elle est en lui, qu’elle est lui. Il souffre de plus en plus de ne pas obtenir la satisfaction de ce qu’il recherche.

Il vit une situation de burn-out : je multiplie les efforts pour être reconnu, accepté, estimé, pour trouver ma place, pour accéder à une beauté qui semble extérieure à moi, je m’instrumentalise sans savoir ce que je suis, ce que j’aime, ce que je veux, ce qui est juste pour moi. Je ne m’autorise pas à être narcissique, c’est-à-dire à m’écouter. Je me protège derrière ce que le pédiatre et psychanalyste britannique Donald Winnicott à appeler le faux self : une personnalité d’apparat qui, d’une part protège le vrai self, ce que nous sommes vraiment, mais d’autre part risque de l’escamoter complètement, puis de l’étouffer, ce qui n’est pas sans conséquences. On est alors aliéné, entièrement soumis à cette image, à ce que nous croyons que veut l’autre, pris dans l’unique désir de faire plaisir à cet autre.

Narcisse est tombé amoureux de l’image qui se reflétait dans l’eau, sans jamais se douter qu’elle était la sienne. Quand il en prend conscience, il touche une forme de jubilation et se transforme aussitôt en une extraordinaire fleur blanche au cœur d’or, la fleur de la joie pure, la première à éclore après l’hiver, et qui porte désormais son nom : le narcisse. Il renait.

Quiconque a eu la chance de voir un champ de narcisses ne peut qu’être saisi par cette splendeur de l’éclosion de la vie qui avait subjugué les anciens. Si être narcissique était une faute, les Grecs n’auraient certainement pas nommé Narcisse ainsi. Ils lui auraient choisi un autre nom, plus sombre, plus terrifiant. Or, pour donner vie à ce mythe, ils ont opté pour le nom de la renaissance.

Tu ne sortiras pas du burn out en apprenant à mieux « gérer », comme on te le dit, mais parce que tu auras pris le temps, comme Narcisse, de te rencontrer, d’être enfin dans le respect de tes besoins, de tes désirs, de tout ce que tu es et, par-là, de rencontrer la beauté qui est au fond de toi, au fond de chacun de nous.

Tant que tu ne sais pas qui tu es, tant que te n’as pas franchi le pas du narcissisme, tu es perdu dans le labyrinthe et t’épuises à chercher à en sortir. Mais en vain.